Pourquoi une réputation peut-elle se fissurer du jour au lendemain après une séparation professionnelle ? Face à la rumeur, aux références tronquées ou aux propos relayés par un manager, la trajectoire de carrière peut se retrouver entravée. Cette situation met en lumière des enjeux multiples : protection juridique, gestion psychologique et restauration de l’image de marque personnelle au sein d’un marché du travail exigeant.
Sur le terrain, la victime doit analyser rapidement la nature des attaques, établir la preuve d’un préjudice et engager des actions proportionnées. Dans un contexte où les recruteurs vérifient systématiquement les références et scrutent le parcours en ligne, la préservation de la réputation professionnelle relève à la fois d’une stratégie de communication et d’un recours formel en droit du travail. Voici un ensemble d’approches opérationnelles et techniques apportant des solutions concrètes, avant de proposer des premiers gestes à poser immédiatement.
Comment reconnaître la diffamation de la part d’un ancien employeur
La première étape pour éviter de perdre pied consiste à définir précisément ce qui relève de la diffamation. Il ne suffit pas d’être blessé par un propos pour que celui-ci soit juridiquement sanctionnable : la loi retient des critères précis. Ainsi, pour qu’une déclaration soit qualifiée de diffamatoire, il faudra généralement démontrer qu’elle contient une allégation inexacte, qu’elle a porté un préjudice et qu’elle a été diffusée de manière identifiable.
Sur le plan pratique, la vérification porte sur trois éléments essentiels. Premièrement, la fausseté des faits : une assertion telle que « licencié pour faute grave » alors qu’un licenciement économique a été prononcé constitue un exemple typique. Deuxièmement, le préjudice concret : opportunités de recrutement perdues, offres refusées ou mise à l’écart dans le secteur. Troisièmement, l’intention ou la négligence : une diffusion systématique sans vérification peut suffire à caractériser une faute.
- Éléments constitutifs essentiels : inexactitude, atteinte à l’honneur, diffusion.
- Supports fréquents : entretien de référence, échanges par courriel, réseaux sociaux professionnels.
- Contexte aggravant : propos tenus publiquement ou relayés par plusieurs sources.
Critère | Ce qu’il implique | Exemple |
---|---|---|
Fausseté | Affirmation contraire à la réalité | Licenciement pour faute au lieu d’un plan social |
Préjudice | Perte d’opportunités ou atteinte à la réputation | Refus d’une offre d’embauche après vérification |
Diffusion | Propagation auprès de tiers (recruteurs, clients) | Publication sur un réseau professionnel |
Plusieurs formes de diffusion doivent attirer l’attention : les échanges privés lors d’une vérification de référence, les commentaires sur des plateformes publiques, ou la simple rumeur relayée par des collègues. Par ailleurs, l’empreinte numérique est durable : une publication sur LinkedIn ou un message transmis à un cabinet de recrutement peut circuler longtemps et nuire durablement.
- Signes d’alerte immédiats : refus répété d’entretien après avoir laissé ses coordonnées, retours négatifs non argumentés.
- Indices techniques : captures d’écran d’échanges, enregistrements datés, courriels de recrutement contenant des éléments diffamatoires.
- Acteurs à solliciter en premier lieu : représentants du personnel, service RH de la structure contactée, avocat spécialisé.
Preuve | Pourquoi la conserver |
---|---|
Capture d’écran | Archivage temporel d’un propos publié |
Courriel | Atteste d’une transmission privée ou professionnelle |
Témoignage écrit | Corrobore la chronologie des faits |
En pratique, le personnage fil conducteur — par exemple, Marc, ancien responsable marketing quitté suite à une réorganisation — permet d’illustrer : lorsque des recruteurs ont contacté son ancien manager, des propos non vérifiés ont été tenus. Marc a d’abord évalué s’il s’agissait d’une différence d’appréciation légitime ou d’une assertion mensongère. Cette évaluation initiale est décisive pour choisir entre une démarche amiable ou une procédure judiciaire.
- Étapes d’évaluation rapide : recenser les faits, dater les sources, mesurer le préjudice.
- Signaler les propos au CSE ou RH si l’entreprise existe encore.
- Consulter en urgence un avocat si la diffusion est publique ou récurrente.
Comprendre la nature exacte de la diffamation permet de prioriser les actions et d’éviter des réactions impulsives qui pourraient aggraver la situation.

Collecter et documenter les preuves pour défendre sa réputation professionnelle
La robustesse d’un dossier repose sur la qualité de la documentation accumulée. Dès les premiers signes d’attaque à la réputation professionnelle, la personne concernée doit centraliser toutes les pièces. Cela inclut les échanges électroniques, captures d’écran, messages vocaux, notes de rendez-vous et témoignages écrits de collègues ou de clients. Une méthode d’archivage structurée facilite ensuite l’analyse juridique et la stratégie de réparation.
Dans la pratique, il convient d’adopter une démarche chronologique : dater chaque élément, identifier l’émetteur, et noter le contexte de diffusion. Un journal d’incidents se révèle précieux : il permet de reconstituer la chaîne des événements et d’évaluer l’éventuel lien de causalité entre les propos et le préjudice subi. Cette rigueur se révèle déterminante devant un tribunal ou lors d’une médiation.
- Documents à rassembler : captures d’écran, courriels, SMS, enregistrements, attestations de témoins.
- Format conseillé : copies numériques horodatées et sauvegardes physiques (imprimés scellés si nécessaire).
- Acteurs à contacter pour corroborer : anciens collègues, clients, agences d’intérim ayant géré des missions.
Type de preuve | Utilité juridique | Précautions |
---|---|---|
Capture d’écran de message public | Étaye la diffusion publique | Conserver l’url et la date |
Courriel adressé par l’ex-employeur | Preuve formelle d’échanges | Imprimer et sauvegarder |
Témoignage écrit | Corroboration du contexte | Faire signer et dater |
Certains canaux réclament une attention particulière. Sur les réseaux sociaux professionnels, la suppression rapide d’un post n’élimine pas son existence : il convient de capturer et d’archiver avant toute modification. Si des recruteurs évoquent verbalement des remarques entendues, demander confirmation écrite peut révéler des incohérences. Par ailleurs, il est pertinent de contacter les plateformes pour demander la conservation d’éléments (procédure de préservation) avant tout retrait suspect.
- Mesures techniques : horodatage, sauvegarde cloud sécurisée, impressions certifiées si besoin.
- Bonnes pratiques : ne pas répondre impulsivement, documenter plutôt que supprimer.
- Ressources externes utiles : guides sur l’archivage électronique et procédures de préservation des preuves.
Action | Responsable | Délai recommandé |
---|---|---|
Sauvegarde des preuves numériques | La personne concernée | Immédiat |
Collecte de témoignages | Anciens collègues/clients | 1 à 2 semaines |
Consultation d’un avocat | Conseiller juridique | Dès que l’ampleur est confirmée |
Des sources externes peuvent compléter la veille et la documentation. Par exemple, la lecture d’articles sur la protection des données et la traçabilité des échanges peut être utile pour anticiper les arguments de la partie adverse. Des liens techniques et ressources peuvent être consultés pour approfondir les démarches administratives, comme des pages spécialisées d’analyse de coûts ou de procédures.
- Référence pour la traçabilité : consulter les ressources d’autorité compétentes sur la protection des données pour mieux encadrer les captures et la conservation (voir ressources spécialisées).
- Utiliser un cloud professionnel sécurisé pour stocker les éléments sensibles.
- Ne pas hésiter à solliciter l’appui d’un juriste pour qualifier juridiquement les preuves collectées.
La constitution d’un dossier solide réduit le risque d’échec procédural et facilite la négociation d’une issue amiable si elle est souhaitée.

Mesures amiables : lettre de mise en demeure, médiation et communication de crise
Avant d’envisager une action contentieuse, l’approche amiable conserve de nombreux avantages : rapidité, réduction des coûts et parfois restauration plus rapide de la réputation. La première étape souvent conseillée consiste à rédiger une lettre de mise en demeure formelle adressée à l’ancien employeur. Cette lettre expose les faits, demande la cessation des propos et exige, le cas échéant, un retrait public ou une rectification.
La lettre doit être précise et accompagnée de preuves. Sa rédaction peut se faire avec l’aide d’un avocat pour s’assurer que les termes employés laissent la possibilité d’une suite judiciaire si les demandes ne sont pas respectées. L’envoi par courrier recommandé avec accusé de réception constitue une formalité utile pour marquer la documentation de la démarche.
- Contenu recommandé : faits datés, preuves jointes, demande de retrait et délai précis pour réponse.
- Formalisme : envoi en recommandé, copie à la direction RH et aux représentants du personnel si pertinent.
- Objectifs : interruption de la diffusion, réparation par rectification ou excuse publique.
Procédure amiable | But | Avantages |
---|---|---|
Lettre de mise en demeure | Demander le retrait et réparation | Documentation formelle, pression juridique |
Médiation | Trouver un accord encadré | Moins coûteux, solution rapide |
Demande de droit de réponse | Restaurer l’image publiquement | Réponse visible sur le même canal |
La médiation ou l’intervention d’un tiers, comme l’inspection du travail, peut également permettre de désamorcer la situation. L’avantage de la médiation réside dans la confidentialité et la possibilité d’obtenir une solution sur mesure (retraction, compensation, engagement de non-dénigrement). L’inspection du travail peut jouer un rôle de facilitateur lorsque la relation est encore formelle ou que des responsabilités internes sont en jeu.
- Médiation : choisir un médiateur spécialisé en relations de travail.
- Inspection du travail : utile lorsque les pratiques internes méritent un examen institutionnel.
- Cadre RH : demander une enquête interne si le propos a une incidence durable.
Action | Quand la privilégier | Résultat attendu |
---|---|---|
Lettre de mise en demeure | Diffusion avérée, préjudice mesurable | Retrait ou reconnaissance |
Médiation | Volonté de préserver la relation | Accord confidentiel |
Action auprès de la plateforme | Contenu diffusé publiquement | Suppression et droit de réponse |
En termes de communication, il est essentiel d’adopter une posture mesurée. Une réponse publique agressive risque d’alimenter la controverse. A contrario, une réaction structurée et factuelle, éventuellement relayée par un porte-parole ou un avocat, peut contribuer à limiter l’extension du dommage. La gestion de la parole est une part de la communication de crise : formulation, canal et ton doivent être pensés en amont.
- Stratégie : message factuel, ton professionnel, éviter l’émotionnel public.
- Interlocuteurs : RH, avocat, médiateur, inspection du travail.
- Suivi : documenter la réponse obtenue et vérifier la mise en œuvre de l’accord.
Une démarche amiable bien menée peut aboutir à une restauration rapide de l’image et à une économie de temps et d’énergie, en privilégiant la réparation plutôt que l’affrontement judiciaire.

Recours juridique : porter plainte, prud’hommes et procédure d’appel
Lorsque les voies amiables échouent ou que l’atteinte est grave, le recours judiciaire devient inévitable. La personne affectée peut, selon la nature des faits, engager une procédure pénale pour diffamation ou une action civile devant le Conseil de prud’hommes pour obtenir réparation du préjudice moral et financier. Les délais sont contraignants : il est impératif d’agir rapidement, notamment pour des délais de prescription qui varient selon la voie choisie.
Le dépôt de plainte auprès du procureur est une option lorsque la diffamation est manifeste et publique. En parallèle, la saisine des prud’hommes est adaptée si la diffamation a entraîné un licenciement ou une rupture du contrat nuisant à la carrière. Ces juridictions peuvent accorder des dommages et intérêts et, dans certains cas, ordonner des mesures de publication de la décision pour restaurer la réputation.
- Voie pénale : plainte pour diffamation si les faits sont publics et mensongers.
- Voie civile/prud’homale : action pour réparation du préjudice professionnel.
- Importance des délais : déposer la plainte rapidement et conserver toutes les preuves.
Voie | Compétence | Sanctions possibles |
---|---|---|
Pénale | Tribunal compétent selon la nature publique | Amendes, dommages et intérêts |
Conseil de prud’hommes | Litiges employeur-salarié | Réparation financière, réintégration possible |
Appel | Cours d’appel | Réexamen du dossier |
L’intervention d’un avocat spécialisé est fortement recommandée. Ce professionnel aidera à qualifier juridiquement les faits, préparer la stratégie (assignation, référé, dépôt de plainte) et rassembler les pièces nécessaires. Le coût est un paramètre à anticiper ; cependant, certaines aides ou dispositifs (assurance protection juridique) peuvent réduire l’effort financier.
- Éléments à fournir à l’avocat : dossier chronologique, preuves, noms des témoins.
- Procédure prud’homale : audition des parties, possibilité de tentative de conciliation.
- Référé : procédure d’urgence pour faire cesser un dommage imminent.
Étape judiciaire | Objectif | Durée approximative |
---|---|---|
Dépôt de plainte | Établir la plainte pénale | Quelques semaines à l’instruction |
Saisine prud’homale | Obtenir réparation | 6 mois à 2 ans selon complexité |
Appel | Contester la décision | Plusieurs mois supplémentaires |
En cas d’appel, la procédure est un nouvel examen des faits ; les parties disposent généralement d’un délai d’un mois pour introduire l’appel après notification de la décision prud’homale. Sur le plan stratégique, il convient d’évaluer le rapport coût/bénéfice : l’appel peut restaurer une réputation, mais la procédure est plus longue et demande des ressources.
- Considérations financières : anticiper les frais d’avocat et les délais.
- Conséquences pratiques : attention à la publicité judiciaire qui peut prolonger la visibilité du litige.
- Stratégie parallèle : maintenir des actions de reconstruction de l’image pendant la procédure.
La voie judiciaire est un levier puissant pour obtenir réparation, mais elle nécessite préparation, patience et une documentation irréprochable.

Gérer l’impact sur l’image de marque personnelle et le networking
La restauration de l’image de marque personnelle passe par des actions à la fois visibles et discrètes. Sur le plan opérationnel, il s’agit de démontrer la valeur professionnelle par des preuves tangibles : réalisations chiffrées, recommandations, et prise de parole qualifiée sur des sujets métiers. Le réseau professionnel joue ici un rôle de bouclier : des soutiens crédibles réduisent l’effet d’une critique isolée.
Pour structurer le rebond, plusieurs leviers concrets sont disponibles. D’abord, actualiser son profil professionnel et enrichir la documentation publique avec des projets, études de cas et recommandations. Ensuite, solliciter des référents positifs (anciens managers, pairs, clients) pour générer des témoignages vérifiables. Enfin, assumer une posture proactive en participant à des événements sectoriels pour recréer une narrative positive autour du parcours.
- Actions directes : demander des recommandations, publier des réalisations, intervenir en conférences.
- Outils numériques : mise à jour de profil, articles longs, participation à des groupes métiers.
- Ressources offline : rencontres, entretiens informels, parrainage professionnel.
Levier | Objectif | Indicateur de succès |
---|---|---|
Recommandations | Renforcer la crédibilité | Nombre et qualité des recommandations |
Publications métier | Montrer l’expertise | Engagement et partages |
Participation à événements | Réassurer le réseau | Invitations et mises en relation |
Sur le plan tactique, l’actualisation du dossier de candidature est essentielle. Cela inclut une remise à plat du CV et de la lettre de motivation, en mettant en avant des réalisations vérifiables et récentes. Lors des entretiens, l’anticipation d’éventuelles questions relatives au départ de l’ancien poste est indispensable ; une réponse transparente et factuelle réduit la tentation du recruteur de se fier à une rumeur.
- Préparer la réponse : message court, factuel et tourné vers l’avenir.
- Renforcer la crédibilité : preuves chiffrées, contacts de référence disponibles.
- Éviter de polémiquer : recentrer la discussion sur les compétences et la valeur ajoutée.
Élément de candidature | Action | Exemple |
---|---|---|
CV | Actualiser, quantifier les réalisations | « Augmentation CA de 20 % en 12 mois » |
lettre de motivation | Contextualiser l’expérience, montrer l’adéquation | Explication brève du départ sans accusations |
entretien d’embauche | Préparer une réponse factuelle sur le départ | Rappeler les réalisations et l’apprentissage |
Le networking ciblé permet de reconstituer un tissu relationnel protecteur. Par exemple, des recommandations de pairs peuvent contrebalancer une mauvaise référence. Pour faciliter la preuve sociale, il est possible de solliciter des lettres de recommandation formelles et de porter celles-ci à l’attention des recruteurs au moment opportun.
- Prioriser les relations influentes dans le secteur.
- Utiliser la recommandation client pour asseoir la crédibilité.
- Garder une communication régulière et constructive avec les contacts clés.
La réparation de l’image s’effectue dans la durée : multiplier les actions de preuve et d’interaction professionnelle finira par effacer l’écho d’une critique isolée.

Stratégies de communication de crise et reconstruction digitale
La dimension digitale est centrale dans la gestion d’une atteinte à la réputation. Une stratégie de communication de crise structurée repose sur trois axes : évaluation de l’ampleur, message de réponse et actions de correction. L’objectif est de contrôler la narration sans alimenter la polémique.
Pour commencer, il faut cartographier la visibilité du problème : où le message a-t-il été diffusé, qui l’a relayé, et quel est son impact sur le référencement personnel ? Ensuite, il convient d’élaborer un message court, factuel et professionnel. Enfin, une campagne de contenu positif (articles, témoignages, cas clients) viendra améliorer le ratio d’information fiable sur la personne concernée.
- Audit numérique : identifier les mentions publiques, articles et partages.
- Message de réponse : formulation factuelle, demande de retrait si nécessaire.
- Actions de renforcement : SEO personnel, publications régulières, recommandations.
Étape | Objectif | Outils |
---|---|---|
Audit de mentions | Mesurer l’impact | Alertes Google, outils de veille |
Réponse ciblée | Rétablir les faits | Message RH, avocat, publication contrôlée |
Contenu positif | Améliorer la perception | Articles, études de cas, vidéos |
Plusieurs leviers techniques aident à réduire la visibilité des contenus négatifs : optimisation du SEO des pages personnelles, publication régulière de contenu de qualité, et acquisition de liens entrants vers des pages positives. Sur LinkedIn, la collecte de recommandations et la publication d’articles de fond sont des moyens efficaces pour contrer une information dévalorisante.
- SEO personnel : optimiser titres et descriptions pour remonter des pages positives.
- Référencement de contenus : multiplier les formats (articles, vidéos, posts).
- Veille active : paramétrer des alertes pour agir vite en cas de nouvelle diffusion.
Action digitale | Impact attendu |
---|---|
Publications régulières | Diminution progressive de la visibilité négative |
Collecte de recommandations | Renforcement de la preuve sociale |
Optimisation SEO | Contrôle des résultats de recherche |
En complément, des contenus multimédias (vidéos explicatives, interviews) humanisent la personne et offrent des points de contact positifs pour les recruteurs. Un bon exemple est l’usage de témoignages clients ou d’un portfolio démontrant des résultats tangibles.
- Vidéo : court témoignage client ou présentation de projet.
- Article long : analyse métier démontrant la compétence et la rigueur.
- Profil mis à jour : expérience, recommandations et références vérifiables.
La communication digitale est un marathon : elle demande constance et qualité du contenu pour inverser la perception négative générée par un ancien employeur malveillant.
Accompagnement psychologique et préparation à la reprise d’activité
La dimension humaine ne doit pas être négligée. Subir un dénigrement professionnel affecte la confiance et la capacité à se projeter. Un accompagnement psychologique permet de rétablir un équilibre nécessaire à la prise de décisions stratégiques et à la préparation d’un retour sur le marché du travail.
Il est recommandé de combiner soutien psychologique et accompagnement carrière : un coach spécialisé peut travailler la narration professionnelle, tandis qu’un psychologue aide à gérer le stress et la dévalorisation. Ces deux approches renforcent la résilience et facilitent la remise en action, qu’il s’agisse d’une recherche active d’emplois ou d’une reconversion.
- Soutien psychologique : gérer l’impact émotionnel et restaurer la confiance.
- Coaching carrière : refonte du discours professionnel, ateliers de préparation aux entretiens.
- Pairs et groupes d’entraide : échange d’expériences et mise en réseau.
Type d’accompagnement | Bénéfices | Durée indicative |
---|---|---|
Psychologue | Gestion du stress, résilience | 3 à 6 mois |
Coach carrière | Optimisation du pitch, préparation aux entretiens | 1 à 3 mois |
Groupes d’entraide | Soutien social et idées d’action | Variable |
Par ailleurs, poursuivre des formations ou certifications permet de reprendre la main sur l’employabilité. La mise à jour des compétences (ex. : maîtrise d’outils numériques ou nouvelles méthodologies) constitue une preuve concrète d’engagement pour les recruteurs et un levier pour se démarquer malgré l’atteinte subie.
- Choisir une formation reconnue pour consolider le message de compétence.
- Utiliser la formation comme levier de reconstruction du CV et du discours.
- Maintenir une activité structurée pour éviter la mise à l’écart professionnelle prolongée.
Ressource | Objectif |
---|---|
Formation courte certifiante | Améliorer l’employabilité |
Ateliers prise de parole | Renforcer la confiance |
Groupes professionnels | Élargir le réseau |
Enfin, la combinaison d’un soutien personnel et d’actions concrètes sur le plan professionnel permet de transformer l’épreuve en un tremplin vers une nouvelle phase de carrière.
Actions concrètes à lancer immédiatement pour protéger sa carrière
Face à une atteinte à la réputation, des gestes pragmatiques doivent être engagés immédiatement. Premièrement, centraliser et sauvegarder toutes les preuves. Deuxièmement, contacter un conseiller juridique pour évaluer la pertinence d’une mise en demeure ou d’une plainte. Troisièmement, entamer la réparation digitale en publiant du contenu professionnel et en sollicitant des recommandations fiables.
Les actions à court terme visent à limiter l’expansion du dommage et à préparer la suite. Il est pertinent d’activer des canaux de réseau et de signaler toute diffusion publique aux plateformes concernées. Par ailleurs, accompagner la démarche juridique d’un plan de communication permettra de réduire l’impact sur les processus de recrutement futurs.
- Mesures immédiates : sauvegarde des preuves, mise en demeure si nécessaire.
- Mesures intermédiaires : actualisation du profil, demandes de recommandations.
- Mesures longues : formation, content marketing professionnel et suivi juridique.
Priorité | Action | Résultat attendu |
---|---|---|
Immédiaire | Envoyer lettre recommandée ou mise en demeure | Arrêt de la diffusion ou retrait |
Immédiate | Sauvegarder et archiver les preuves | Dossier solide pour action |
Stratégique | Relancer le réseau et publier des preuves de compétence | Réduction de l’impact négatif |
Pour la mise en œuvre opérationnelle, quelques ressources pratiques sont utiles : pages d’aide à la gestion des litiges ou guides sur la protection juridique. Il est également recommandé de vérifier les services d’assistance juridique inclus dans les contrats d’assurance ou proposés par des associations spécialisées. Des plateformes et articles pratiques offrent des informations complémentaires pour clarifier les options disponibles.
- Consulter les ressources sur la protection juridique et les coûts associés.
- Se référer à des guides sur la traçabilité des échanges et la préservation des preuves.
- Intégrer la recherche active d’emploi avec un discours renouvelé et des preuves actualisées.
En actionnant ces leviers, la personne affectée pourra protéger son avenir professionnel et transformer une situation difficile en opportunité de redéploiement.
Q: Quels sont les premiers gestes à faire si un ancien employeur diffuse des propos mensongers ?
R: Centraliser et sauvegarder toutes les preuves, informer les représentants du personnel, consulter un avocat pour envisager l’envoi d’une lettre de mise en demeure ou le dépôt d’une plainte.
Q: Quelle est la différence entre une action auprès des prud’hommes et une plainte pénale pour diffamation ?
R: La plainte pénale vise la sanction pour atteinte publique tandis que la saisine des prud’hommes vise à obtenir réparation du préjudice subi dans le cadre du contrat de travail ; ces voies peuvent être complémentaires.
Q: Comment limiter l’impact d’une mauvaise référence lors d’un processus de recrutement ?
R: Actualiser le CV, préparer une réponse factuelle pour l’entretien d’embauche, fournir des recommandations positives et solliciter la mise en relation avec d’autres référents du réseau.
Q: Est-il utile de recourir à la médiation avant une action en justice ?
R: Oui, la médiation peut permettre une réparation rapide et confidentielle et éviter une publicité judiciaire prolongée.
Q: Quelles ressources pratiques consulter pour s’informer et agir ?
R: Consulter des pages spécialisées sur la protection des données et des procédures de résolution de litiges, ainsi que des ressources sur la réparation digitale et le renforcement du réseau professionnel. Des liens pratiques peuvent compléter l’information sur les démarches administratives et juridiques : https://www.amandier68.org/prelevement-spb/, https://www.amandier68.org/parrainage-boursorama-avantages/, https://www.amandier68.org/autorites-protection-donnees-senegal/, https://www.amandier68.org/finfrog-solutions-credit/, https://www.amandier68.org/prix-reparation-pare-brise/.