Pourquoi déposer un dossier de surendettement alors que le montant des dettes paraît parfois modeste ? Face à une succession de mensualités qui dépassent les capacités de remboursement, la question du seuil d’intervention se pose chez de nombreux particuliers. L’accès aux procédures de traitement du surendettement dépend moins d’un chiffre plancher que d’une évaluation de l’incapacité manifeste à faire face aux obligations financières courantes.
La Banque de France examine la situation en tenant compte du reste à vivre, des charges incompressibles et des dettes exigibles. Ce texte offre une lecture opérationnelle des critères légaux, des nouvelles règles issues des réformes récentes et des leviers pratiques pour constituer un dossier recevable. Il met en lumière les effets sur les relations avec les établissements bancaires comme le Crédit Agricole, la Caisse d’Epargne, BNP Paribas, le Crédit Mutuel, La Banque Postale, le CIC et la Société Générale, ainsi que les solutions de médiation et d’accompagnement disponibles via des acteurs spécialisés comme CRESUS et des organismes municipaux tels que le Crédit Municipal.
Dossier de surendettement : montant minimum légal et réalité pratique
La loi ne fixe pas de montant minimum de dettes pour déposer un dossier de surendettement. En pratique, la recevabilité repose sur l’incapacité avérée à faire face à l’ensemble des dettes non professionnelles exigibles. La commission de la Banque de France apprécie la situation globale : revenus, charges fixes, dettes, biens, et comportements de paiement antérieurs. Ainsi, un foyer avec quelques centaines d’euros de créances mais sans ressources suffisantes peut être recevable tout comme un ménage présentant un endettement élevé mais disposant d’un reste à vivre acceptable.
Pour illustrer, Sophie, salariée à temps partiel, accumule des fiches impayées, un petit crédit renouvelable et des factures d’énergie. Son total de dettes n’atteint pas des dizaines de milliers d’euros, mais son bulletin de salaire et les charges rendent impossible le remboursement. La Banque de France étudiera la bonne foi de Sophie, le caractère non professionnel de ses dettes et son incapacité manifeste à s’acquitter des échéances. Les critères techniques incluent la liste suivante :
- Situation de trésorerie mensuelle (ressources nettes, aides, allocations).
- Charges incompressibles (loyer, santé, scolarité).
- Nature des dettes (crédit à la consommation, découvert, factures).
- Existence de cautions ou de dettes liées à une condamnation pénale (exclues).
On verra que certains débiteurs contactent des associations comme Amandier68 pour comprendre l’incidence d’une inscription au fichier FICP. Le dossier est gratuit et peut être déposé en agence locale de la Banque de France ou en ligne. De fait, l’absence d’un seuil quantitatif unique offre un filet de sécurité aux ménages modestes, mais impose une préparation documentaire rigoureuse afin d’éviter un rejet pour défaut d’éléments probants.
Liste d’éléments que la commission fera figurer dans l’analyse :
- Ressources déclarées et justificatifs de revenus.
- Relevés bancaires, contrats de prêt et tableaux d’amortissement.
- Justificatifs de charges fixes et dépenses incompressibles.
- Éléments sur le patrimoine (biens mobiliers et immobiliers).
En synthèse, aucun seuil chiffré n’empêche le dépôt ; c’est la démonstration de l’incapacité à rembourser qui importe.
La dernière phrase qui clôture ce volet : la recevabilité se mesure à l’aune de la situation globale et non à un simple cumul de chiffres.

Procédure de dépôt avec la nouvelle loi : étapes, délais et pièces à fournir
La réforme récente a simplifié le dépôt des dossiers et raccourci les délais. Deux voies principales coexistent : le dépôt en agence de la Banque de France ou le dépôt en ligne. Dans le premier cas, il est possible de solliciter un rendez-vous, d’apporter l’ensemble des pièces justificatives et d’échanger avec un chargé de dossier. Pour la voie numérique, le portail de la Banque de France permet de téléverser les documents nécessaires et d’initier la procédure sans frais.
Les pièces demandées visent à reconstituer la situation financière de manière exhaustive. Il s’agit notamment :
- des justificatifs d’identité et de domicile ;
- des trois derniers bulletins de salaire et/ou justificatifs de prestations sociales ;
- des relevés bancaires des trois derniers mois ;
- des contrats de crédit et tableaux d’amortissement ;
- des quittances de loyer ou charge de copropriété et factures de santé importantes.
La liste complète figure dans la notice CERFA applicable et la Banque de France peut demander des pièces complémentaires pour assurer la recevabilité. Durant la phase d’instruction, la commission peut prononcer la suspension automatique des procédures d’exécution, y compris les saisies et, sur demande, demander la suspension des mesures d’expulsion afin de protéger le débiteur pendant l’examen.
Étapes pratiques de dépôt :
- Prise de contact avec une agence ou accès au formulaire en ligne.
- Constitution du dossier avec justificatifs détaillés.
- Dépôt et accusé de réception par la commission.
- Examen de recevabilité et demande éventuelle de compléments.
- Notification de la décision (reçu, accepté ou rejeté).
Il est conseillé d’enregistrer et de conserver toutes les traces (courriers recommandés, accusés de réception, emails) afin de pouvoir prouver la date de dépôt. Pour des éclairages complémentaires sur les solutions de crédit lorsque l’on est fiché, des ressources pratiques existent, comme celles proposant des alternatives de financement ou des explications sur les cartes bancaires : types de cartes.
En pratique, la mise à jour des procédures réduit le recours au juge : l’intervention judiciaire demeure limitée aux contentieux. Les créanciers disposent d’un délai pour proposer ou contester un plan, mais la commission peut imposer des mesures sans passer par l’homologation judiciaire selon les conditions prévues par la loi.
La dernière phrase qui conclut ce volet : une procédure bien préparée accélère la recevabilité et protège contre les mesures d’exécution.

L’importance du reste à vivre et méthode de calcul par la commission
La notion de reste à vivre est devenue un critère central pour l’évaluation des dossiers. La commission calcule le montant minimal qui doit demeurer au débiteur une fois payées les dettes et charges courantes. Ce montant ne peut être inférieur au RSA ou aux minima sociaux applicables, et il prend en compte des dépenses incompressibles telles que le logement, la santé, la scolarité et les frais de déplacement indispensables.
Le calcul s’effectue en retranchant les charges essentielles des ressources disponibles. Les charges retenues sont détaillées et pondérées : loyer, charges de copropriété, remboursements de crédits, factures d’énergie, dépenses de santé et frais professionnels nécessaires. La commission applique une méthode technique, parfois complétée par un accompagnement budgétaire. Lorsque le reste à vivre calculé est insuffisant pour couvrir les besoins essentiels, cela renforce la recevabilité du dossier et ouvre la voie à des mesures d’échelonnement, de moratoire ou d’effacement partiel.
- Éléments pris en compte : ressources, charges fixes, personnes à charge.
- Seuil appliqué : pas inférieur au RSA ; ajustements selon la composition du foyer.
- Conséquence : ouverture possible d’un plan conventionnel ou d’un rétablissement personnel.
Exemple pratique : un foyer mono-parental avec deux enfants, un loyer élevé et des crédits cumulés peut se voir attribuer un reste à vivre supérieur au RSA compte tenu des frais de garde et de scolarité. La commission adaptera les mensualités proposées afin de garantir un minimum vital mensuel. Dans certains cas, des mesures complémentaires d’accompagnement social sont proposées pour réduire les charges et rétablir l’équilibre budgétaire.
Les erreurs communes dans la constitution du dossier portent sur l’oubli de justificatifs de dépenses récurrentes ou la sous-évaluation des frais de santé. Il est recommandé de lister précisément :
- les dépenses de santé non remboursées ;
- les frais de transport nécessaires pour l’emploi ;
- les charges scolaires ou extrascolaires obligatoires.
Le calcul du reste à vivre demeure un levier pour obtenir des mesures qui respectent la dignité du débiteur et évitent des décisions contraires à la conservation du logement.
Phrase de clôture : le respect d’un reste à vivre minimum est la clé pour éviter l’appauvrissement au cours d’un plan de redressement.

Recours des créanciers, délais et conséquences procédurales
La réforme a réduit les moyens d’opposition des créanciers afin d’accélérer les mesures mises en place par la commission. Désormais, les créanciers disposent d’un délai précis pour contester un plan conventionnel de redressement. S’ils ne répondent pas dans le délai imparti, leur silence vaut acceptation. Ce mécanisme facilite une mise en œuvre plus rapide des mesures et une reprise de paiement dans des conditions négociées lorsque cela est possible.
Sur le plan des délais, le débiteur a souvent deux années pour s’acquitter des dettes selon les mesures imposées, mais la saisie de la commission n’allonge pas automatiquement le délai de paiement. Les procédures d’exécution, comme les saisies sur compte ou sur salaire, sont suspendues dès que le dossier est déclaré recevable. Cette suspension vise à protéger le débiteur pendant l’instruction et l’application des mesures. Toutefois, des exceptions subsistent pour certains types de dettes déclarées exclues.
- Délai de contestation des créanciers : 30 jours souvent appliqués pour les plans conventionnels.
- Suspension des procédures d’exécution : automatique dès recevabilité.
- Durée d’un plan : plafonnée à 7 ans en règle générale.
Tableau récapitulatif des délais et effets pratiques :
Point | Délai / Durée | Effet pratique |
---|---|---|
Examen de recevabilité | Quelques semaines à 3 mois | Suspension des procédures d’exécution |
Contestations des créanciers | 30 jours en général | Silence vaut acceptation |
Durée maximale d’un plan | 7 ans (exceptions possibles) | Rééchelonnement ou mesures adaptées |
Inscription au FICP après effacement | 5 ans | Impact durable sur l’accès au crédit |
En pratique, certains créanciers bancaires comme BNP Paribas, Crédit Agricole ou Société Générale peuvent proposer des solutions internes de rééchelonnement avant l’intervention de la commission. D’autres acteurs, comme les organismes de microcrédit social, seront consultés pour proposer des alternatives. Il est cependant précisé qu’aucune banque n’est habilitée à racheter un dossier de surendettement : le suivi se fait via des plans de redressement négociés ou imposés par la commission.
Parmi les conséquences procédurales, l’inscription au FICP restreint l’accès à certains moyens de paiement et crédits, mais elle est aussi un outil de protection. Des associations et des services d’accompagnement comme CRESUS peuvent orienter vers des solutions adaptées pour limiter les effets.
Phrase finale : la limitation des recours des créanciers accélère la mise en oeuvre des mesures mais impose une vigilance sur le calendrier et l’impact sur le long terme.
Traitement différencié des dossiers selon que l’on soit propriétaire ou locataire
Le statut du débiteur influe sur les mesures proposées par la commission. Pour les locataires, la loi prévoit une procédure accélérée afin d’éviter les expulsions : le traitement du dossier peut être limité à 3 mois maximum, pour permettre des réponses rapides et des mesures de protection du logement. Pour les propriétaires, la commission privilégie des solutions qui évitent la vente systématique du bien : un plan conventionnel de redressement peut inclure des étalements des remboursements et la conservation du logement, sous réserve que les mensualités deviennent soutenables.
Les propriétaires disposent d’un mécanisme spécifique : si la proposition de plan conventionnel est acceptée, les créanciers ont généralement 30 jours pour contester. Passé ce délai, l’absence d’opposition vaut validation. Les mesures peuvent comprendre :
- gel des échéances courantes,
- rééchelonnement avec allongement de la durée,
- réduction temporaire des mensualités,
- vente organisée seulement lorsque la préservation du logement est impossible.
Le but affiché par la loi est d’éviter la perte du domicile. Ainsi, la commission de surendettement et la commission de prévention des expulsions locatives collaborent lorsque le débiteur est locataire pour garantir un parcours de sortie plus sûr. Des dispositifs locaux d’accompagnement social et budgétaire peuvent être déclenchés afin de réduire les risques d’exclusion.
Il est conseillé d’anticiper une discussion avec les créanciers et les banques concernées. Par exemple, les dossiers déposés par des propriétaires montreront l’impact d’un rachat de crédit ou d’une renégociation de prêt immobilier et pourront intégrer des simulations avec des établissements comme Crédit Mutuel, La Banque Postale, CIC ou le Crédit Municipal. Certaines banques offrent des dispositifs d’accompagnement spécifiques ou orientent vers des offres de rachat de crédits auprès d’acteurs spécialisés.
Liste d’actions à mener selon le statut :
- Locataire : vérifier aides au logement, solliciter la commission prévention des expulsions, fournir justificatifs de loyers.
- Propriétaire : évaluer la possibilité d’allonger la durée du prêt, étudier le rachat de crédit, expliquer la situation patrimoniale complète.
- Tous : documenter les charges incompressibles et demander un accompagnement budgétaire.
Phrase finale : la protection du logement est un objectif prioritaire et la procédure adapte ses solutions selon que l’on soit locataire ou propriétaire.

Effacement des dettes : conditions, exclusions et conséquences pour la capacité d’emprunt
La Banque de France peut proposer, dans certains cas, l’effacement total ou partiel des dettes après analyse approfondie. Néanmoins, plusieurs catégories demeurent exclues : les pensions alimentaires, les amendes et condamnations pénales, les dettes pour lesquelles une personne est caution, ainsi que les dettes nées après la clôture de la procédure. L’effacement implique souvent une inscription au fichier FICP pour une durée de 5 ans, ce qui affecte durablement la capacité à accéder au crédit traditionnel.
Avant de solliciter un effacement, il convient d’évaluer les impacts : l’inscription au fichier réduit l’accès aux prêts, peut empêcher la souscription d’une carte bancaire classique et nécessite parfois le recours à des solutions alternatives. Des organismes spécialisés et des associations offrent des conseils et orientent vers des dispositifs d’accompagnement budgétaire. Par ailleurs, aucune banque n’achète de dossiers de surendettement ; le suivi se fait par mesures d’apurement négociées ou imposées.
- Dettes exclues de l’effacement : pensions alimentaires, amendes, dettes cautions, fraudes.
- Conséquence administrative : inscription au FICP (5 ans).
- Impact pratique : difficulté d’obtention de crédit et d’accès à certains services bancaires.
Pour préparer un dossier en vue d’un effacement, il est essentiel de fournir :
- une liste complète des créances et leur nature ;
- les preuves de bonne foi (tentatives de négociation, sortie progressive de crédits) ;
- les justificatifs patrimoniaux pour apprécier la réalité des ressources.
Des solutions complémentaires existent pour limiter les effets : recours au droit au compte pour maintenir un accès minimal aux services bancaires, sollicitation de microcrédits d’accompagnement, ou recours à des offres de prêts garantis par des dispositifs sociaux. Pour des ressources pratiques et des pistes de financement adaptées aux personnes en situation délicate, consulter des sites spécialisés peut aider, par exemple qui prête aux interdits bancaires ou des méthodologies de CPF en argent pour certains projets : CPF en argent.
Phrase finale : un effacement peut offrir un nouveau départ, mais il entraîne des conséquences long terme qu’il convient de mesurer avant décision.
Mesures préventives et alternatives : rachat de crédit, médiation bancaire et droit au compte
Avant ou après le dépôt, plusieurs mesures préventives ou alternatives permettent de restaurer un équilibre financier. Le rachat de crédit est souvent présenté comme une solution opérationnelle pour réduire les échéances mensuelles. Cette opération regroupe plusieurs prêts en un seul avec une durée et un taux négociés, mais elle peut allonger la durée de remboursement et alourdir le coût total. Il est donc nécessaire d’étudier plusieurs offres et de comparer les simulations.
La médiation bancaire par la Banque de France est un autre levier. En cas de refus d’ouverture de compte, le droit au compte s’applique : la Banque de France peut désigner un établissement qui est tenu d’ouvrir un compte. Ce dispositif offre un filet de sécurité essentiel pour maintenir l’accès aux opérations courantes. Parallèlement, la médiation permet de négocier avec des établissements comme Crédit Agricole, Caisse d’Epargne, BNP Paribas, Crédit Mutuel, La Banque Postale, CIC ou Société Générale afin d’obtenir des solutions amiables.
- Rachat de crédit : réduire la mensualité mais contrôler le coût global.
- Médiation bancaire : maintien des services bancaires essentiels, droit au compte.
- Accompagnement associatif : diagnostic budgétaire, orientation vers CRESUS ou structures locales.
Des acteurs privés proposent des offres qui peuvent sembler attractives pour un public fragilisé. Il convient cependant de vérifier les conditions, les frais cachés et la transparence des taux. Pour comparer les solutions, des ressources spécialisées apportent un éclairage utile, notamment sur des solutions de microcrédit ou de financement alternatif : finfrog solutions credit.
Exemple concret : un couple souscrit à un rachat de crédit avec une banque locale. La simulation montre une baisse de la mensualité, mais l’allongement de la durée augmente les intérêts totaux. Une autre solution combinera une période de moratoire négociée avec la commission et un complément de rachat sur une partie seulement des dettes, laissant de la marge pour le reste à vivre.
Phrase finale : les alternatives existent mais nécessitent une comparaison rigoureuse des coûts et une synchronisation avec les mesures de la commission.
Recevabilité du dossier : préparer les pièces, erreurs fréquentes et bonnes pratiques
Maximiser les chances de recevabilité nécessite une préparation méthodique et la neutralisation des erreurs courantes. Les dossiers incomplets ou insuffisamment étayés sont fréquemment rejetés. Il est donc essentiel de réunir l’ensemble des justificatifs demandés, de présenter de façon lisible les tableaux d’amortissement, de décrire précisément les éléments de patrimoine et d’expliquer les raisons des incidents de paiement. Une bonne foi démontrée facilite l’obtention de mesures favorables.
Erreurs à éviter :
- Omettre des dettes ou des créanciers dans la liste fournie ;
- ne pas joindre les relevés bancaires récents ;
- fournir des documents illisibles ou incomplets ;
- ignorer les aides sociales disponibles ou ne pas en fournir la preuve.
Bonnes pratiques de constitution :
- préparer un tableau synthétique des dettes avec montants et échéances ;
- joindre les preuves de revenus et des charges les plus récentes ;
- annoter les éléments exceptionnels (dépenses médicales, frais de garde) pour le calcul du reste à vivre ;
- consulter une association ou un service d’accompagnement pour valider le dossier avant dépôt.
Il est aussi utile de comprendre les frontières entre dettes recevables et dettes exclues. Par exemple, les dettes issues d’activités professionnelles ou certaines condamnations pénales resteront hors du périmètre. Enfin, dans la relation avec les assureurs et la gestion patrimoniale, des notions comme le contrat d’assurance, la franchise, le sinistre ou la déclaration de sinistre peuvent peser sur le montant des charges si des dépenses non remboursées subsistent. La bonne gestion des contrats et la vérification des clauses comme la clause bénéficiaire ou les exclusions participent à la clarté du dossier.
Phrase finale : un dossier complet, clair et documenté augmente sensiblement les chances d’obtenir des mesures adaptées et rapides.
Questions fréquentes et réponses pratiques
Quel est le montant minimal de dettes pour déposer un dossier ?
Il n’existe pas de montant minimum légal : la recevabilité dépend de l’incapacité manifeste à régler les dettes non professionnelles et du respect du critère de bonne foi.
Puis-je garder mon logement si je suis surendetté ?
La loi vise à préserver le logement. Locataires et propriétaires bénéficient de protections : suspension des expulsions, mesures adaptées et plans visant à éviter la vente forcée du bien, selon la situation.
La Banque de France peut-elle effacer toutes mes dettes ?
Certains types de dettes sont exclus (pensions alimentaires, amendes, cautions, fraudes). L’effacement reste possible sous conditions, avec des conséquences comme l’inscription au FICP pour 5 ans.
Une banque peut-elle racheter mon dossier ?
Aucune banque n’est habilitée à racheter un dossier de surendettement. Les banques peuvent proposer des solutions de rachat de crédits ou de rééchelonnement pour certains prêts, mais pas racheter la procédure elle-même.
Où trouver des ressources et de l’aide pratique ?
Des associations d’accompagnement, des services municipaux et des pages d’information spécialisées proposent des guides et des pistes (voir par exemple FICP informations ou solutions de crédit alternatifs).
Pour toute démarche, un conseil : documenter chaque élément de la situation et se faire accompagner par des professionnels ou associations pour sécuriser la recevabilité.